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Les Faissinétais (photos & biographies)
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20 juillet 2008

Fages Alphonse (1850 - ?)

FAGES_Alphonse_red
document :Mireille Müller


Adolphe Casimir Fages est né le 30.08.1850 à Fraissinet-de-Fourques ; il sera connu dans son pays natal sous le nom d'Alphonse Fages.
Il est le fils
de Jacques Auguste Fages (16.03.1816 à Fraissinet-de-Fourques – 26.04.1889 à Fraissinet-de-Fourques) et de Marie Mathilde Anaïs Jullié (13.06.1826 à  Saint-Jean-du-Bruel – 28.05.1902 à Fraissinet-de-Fourques), mariés le 02.02.1847 à Fraissinet-de-Fourques.
Il fut baptisé le jour même de sa naissance ; il eut pour marraine sa tante Hortense.
Il fit sa première communion avec son frère Julien et fut confirmé la même année par Monsieur l'Evêque de Mende.
Il fréquenta quelques mois la classe de l'institutrice de Gatuzières puis celle de Monsieur Boudon, instituteur à Fraissinet. En septembre 1861 il alla chez son oncle Eugène instituteur à Rouet (canton de Saint-Martin-de-Londres, Hérault).
Cependant, tous les ans il venait passer ses vacances avec ses parents au Veygalier.
En avril 65 il revint à la maison natale et y resta jusqu'en décembre 67, époque où il part en pension chez les Frères à Meyrueis.
Le 26 août 1869 il quitte le pays se rend en compagnie de tous les frères de Meyrueis au noviciat du Puy où il est reçu le 28 du même mois par le directeur, le frère Ozias.
Il prend l'habit religieux le 3 octobre 1869. Son parrain de vêture est le frère Bertin, ancien Directeur du noviciat de Paris et Visiteur ; il reçoit à cette occasion le nom de frère Alfier-Casimir.
Puis il part du Puy avec le frère Ozias et 7 autres novices, arrivent à Paris le 7 octobre 69 où il achève son noviciat tout en exerçant l'emploi de chef réfectorier.
Son noviciat terminé le 3 octobre 70, il part de Paris le même jour avec le cher frère Agapet-Assistant pour se à Evreux puis au Boulay-Morin où il reste quelques mois pour aider les frères durant la maladie du frère Directeur.
Il revient à Evreux le 2 mars 1871, pour y faire la deuxième classe.
Le premier septembre 1871, il arrive à Châteaudun pour y faire la troisième classe puis revient à Evreux le 7 octobre 1872 pour y faire la troisième classe jusqu'en septembre 1874 époque où il reprend la deuxième.
En mars 1873, il fit une maladie qualifiée de fluxion de poitrine et ne put reprendre la classe qu'en juin de la même année ; c'est à la suite de cette maladie, pendant sa convalescence, que ses supérieurs lui permirent d'aller voir ses parents et d'y rester toutes les vacances c'est-à-dire le mois de septembre 1873.
En septembre 1878 il y retourna mais cette fois il n'eut que 8 jours de permission.

Vœux
C'est à Dreux le premier septembre 1871, après la retraite annuelle qu'il prononça ses premiers vœux.
Il fait ses vœux de trois ans le 27 août 1874 à Dreux.
Il fait sa profession à Nantes le 8 septembre 1880.

Lieux de ses retraites
1869 : à Vals chez les pères Jésuites.
1870 : à Paris.
1871 : à Dreux.
1872 : à Orléans.
1873 et 1874 : à Dreux.
1875 : Beauvais.
1876 et 1877 : à Rouen.
1878 : à Beauvais
1879 : Rouen
1880 : Nantes (il suit les grands exercices de Saint Ignace).
de 1881 à 1883 : à Rouen.

Pièces et nominations
Il contracta son engagement décennal en 1870 devant le Recteur de l'Académie de Paris.
Il fut nommé instituteur adjoint à Châteaudun par l'inspecteur d'académie de Chartres.
Puis au mois de novembre 1873 à Evreux où il avait précédemment exercé sans être nommé.
En 1880 il obtient un congé de Monsieur le Préfet du département de l'Eure
Il reçoit un certificat d'aptitudes pédagogiques de Monsieur l'inspecteur d'académie de Rouen le 8 décembre 1881. Il en reçoit un second du même inspecteur le 20 mai 1882.
Il obtient son brevet le 18 octobre 1882 à Rouen.

Charges et emplois
Alphonse durant sa jeunesse préfère les travaux des champs à l'emploi de berger ; néanmoins jusqu'à l'âge d'environ 15 ans sa vie se passa entre la garde de troupeaux et la classe ; il ne fut jamais un bon berger comme le lui disait quelquefois son père : d'un caractère vif et emporté il aurait voulu que tout pliât immédiatement sous sa main.
Vers l'âge de 15 ans il se donna tout entier à l'agriculture, dans l'espoir d'être un jour le soutien de ses parents durant leur vieillesse.
C'est durant le séjour qu'il fit à Meyrueis chez les frères que sa vocation à l'état religieux se manifesta : le cher frère économe lui ayant dit un jour qu'il pourrait faire un bon frère des écoles chrétiennes, cette parole fut comme le principe de sa vocation. Dès ce jour il ne chercha plus que le moyen de l'exécuter, il fit par de ses intentions à son confesseur puis à son directeur qui l'approuvèrent, puis à son père et à sa mère, ce ne fut enfin que la veille de son départ qu'il l'annonça à ses autres parents.
Durant son séjour au Noviciat du Puy il y exerça l'emploi de linger en second.
Arrivé à paris à la maison Mère, il y exerça l'emploi de chef réfectorier à peu près tout le temps de son noviciat. Durant les 5 ou 6 mois qu'il passa à Boulay-Morin près d'Evreux, il y fit la petite classe qu'une vingtaine d'élèves. A Evreux il prit d'abord la deuxième classe puis la troisième et enfin il reprit la deuxième classe en septembre 1874.
Tout en régentant sa classe il fut chargé de la chapelle, de son entretien, de la lingerie et même du jardin à partir des vacances 1883.

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